XP2011, feedback 11 mai

La conférence XP2011 s’est déroulée la semaine dernière à Madrid, j’ai eu le plaisir d’y participer. Cela fera l’objet de plusieurs articles sur ce blog car ces deux jours ont été assez denses et pas mal de choses m’ont paru assez intéressantes pour être évoquées.

Je vais commencer ici par vider mon carnet de notes et vous décrire à peu près mon itinéraire. Voici un état des lieux du premier jour.

J’avais décidé de participer aux deux jours orientés conférences (et je n’ai donc pas assisté aux ateliers du mardi ou du vendredi). Quand j’arrive mardi soir vers 22h30, il fait bon (c’est Madrid), et la plupart des participants sont au bar en face de l’hôtel à déguster des “cerveza” et des tapas. J’y fais rapidement la connaissance de Jurgen Appelo (@jurgenappelo) et je découvre que le Olaf Lewitz de twitter (@OlafLewitz) est un sacré gaillard.

La première journée de conférence débute par une keynote “Still no silver bullet” de Esther Derby (@estherderby) sur laquelle je reviendrai mais qui met en évidence une boucle (qui peut s’avérer sans fin) entre ce que va préconiser l’agile et les contraintes des compagnies actuelles, entre centralisation et décentralisation. Elle insiste aussi sur le rôle des métaphores et notre grande réceptivité à leur sujet. Elle rappelle que l’état actuel des choses: mener les compagnies en fonction de budgets établis tous les trimestres est juste absurde. Et surtout elle nous demande  de soigner ce diamant qui représente la communication entre la connaissance contextuelle, et la connaissance du moment, au jour le jour (voir l’image ci-dessous).

Esther Derby semble être une femme assez rigolote et amicale, toujours sympathique lors des discussions off. (Mais c’est le cas de tout le monde lors de cet évènement). Elle glisse au passage que notre “awareness” (sensibilisation) aux bonnes pratiques démarre avec une réflexion sur nous même (et je cite “presque avec votre psychanalyste” // analyst coach).

Cette première keynote est très intéressante et je décide donc d’enchaîner avec une session de discussion avec Esther Derby dans la foulée. Cela se révèle un chouïa moins passionnant car plus attendu, sans surprise. On revient sur certains concepts évoqués lors de la keynote.

Solidement attaché à mon siège je reste dans la salle (au passage l’hôtel est sympa sans être extraordinaire). Débarque une dame aux cheveux multicolores -réellement-. C’est Kati Vilkki (de chez Nokia). S’ensuit une discussion ouverte, très intéressante. Elle met en exergue ce qui pour elle constitue une série d’illusions :

Mais qui donc forme les managers à devenir manager s’interroge-t-elle ? (et je ne peux que penser : et qui donc forme les coachs agile à devenir coach…).

C’était une discussion passionnante, franche, directe. Kati Vilkki parait saine, simple, efficace. J’ai beaucoup apprécié…et impossible de l’oublier avec sa chevelure multicolore !

J’en profite pour mettre en évidence un fait : cette conférence est celle des femmes : Esther Derby, Kati Vikki, Elizabeth Keogh (et Mary Poppendieck qui traînait aussi par là). Et tant mieux !

L’après midi démarre pour moi avec un speech deJurgen Appelo (@jurgenappelo) sur “purpose of leadership & governance” (les slides sont ici !) durant lequel Jurgen se réfère assez à l’aventure actuelle du ALE network. Les conférences de Jurgen sont précises et efficaces. Son approche a été en 4 points :

Et c’est par une grande rencontre ALE Network (quelles actions souhaitons nous mener ?) que je poursuis l’après-midi (voir la photo de Olaf Lewitz @OlafLewitz ci-contre). Vous retrouverez les résultats de ces groupes de réflexion sur le site ALE Network (mais j’aurais l’occasion d’en parler à nouveau). Nous avons fonctionné par groupe de réflexion de 5/7 (avec le moins possible de nationalité en doublon : facile pour moi j’étais le seul français à cette réunion, et globalement les français ont représenté 1% des participants…) et nous avons essayé de faire émerger des idées pour mettre en action ce ALE Network. Pour les résultats je vous renvoie à la galerie de Olaf Lewitz (merci à lui)

La soirée se termine par une sortie de tous les participants ( ~ 250 selon les organisateurs) dans un restaurant archi-bruyant (et pas terrible terrible). J’ai cependant eu le plaisir de faire la connaissance de toute une équipe bordelaise de chez f-secure.

Ester Derby voulait lancer un “Werewolf” (soit un loups-garous de tiercelieux) en soirée mais tout le monde a été bien assommé par cette terrible salle du restaurant. Donc dodo avant d’attaquer la journée suivante.

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