ALE2012 : Premier retour à chaud

Emotionnellement fort, dérangeant parfois, enthousiasmant souvent, les 3 jours de ALE me ramènent à la maison vidé, imaginatif et plein d’idées et de savoir (enfin… m’en donne l’impression). Mon premier retour à chaud : mes “grandes impressions”, je détaillerai les sessions/keynotes et les apprentissages que j’ai pu en tirer dans de prochains posts.

E viva ALE 2012 ! 

Jettons sur le papier quelques mots

Dérangeant : dans une magnifique église, avec une des keynotes très “chaplinesque”(the dictator), des gens qui chantent ensemble, qui veulent changer le monde, bref… tout d’une secte, ou pas loin par l’apparence. Attention ! Attention ! pas trop d’évangélisme. (Mais nous sommes tous des “freaks” me glissent certains…).

Complexe et contradictoire : 3 keynotes, chacune d’elles déclenchent des avis très marqués et très contradictoires. Jusqu’à la dernière minute. Une keynote de Jim McCarthy (papa des core protocols) très enflammée mais potentiellement dangereuse (Chaplin, The Dictator), une keynote de Siraj Sirajuddin très très haut dans les nuages de la conceptualisation, trop prétentieuse ? (et surtout un speaker qui arrive le matin, et repart après la keynote -je ne supporte pas cela-), et au final à l’inverse une keynote de Henrik Kniberg au ras du sol : pas de risque, pas de nouveauté, pas de prise de conscience du public auquel il s’adresse (c’est mon avis !). Malgré tout ces keynotes furent intéressantes : la preuve Duarte Vasco, Alexis Monvilleet moi même en parlons lors du pot de départ : personne ne donne le même tiercé, personne ne place sa favorite sans y voir des défauts, personne n’exclu la moins bien sans lui trouver des qualités.

Emotion : Je ne sais pas ce qui se passe, mais l’émotion passe, prend et nous vide de force. La puissance de l’évènement va crescendo. une sorte de maëlstrom qui happe.

Déception : Quelques présentations pas à la hauteur de l’évènement. Des sujets trop évidents traités de façon trop formelle (des slides présentés de façon négligée, c’est sans appel). Surtout le premier jour.

Absence : celle de Olaf Lewitz. L’esprit de ALE.

Enthousiasme : Des présentations marquantes : celles de Sergeï et Jurgen, celle de Marc particulièrement mais aussi un peu en deçà celles de Stephen, de Erin ou Ariadna. J’y reviendrai.

Force : De l’openspace -comme toujours-.

Energie et gentillesse : des organisateurs dans un lieu incroyable, une organisation réactive, repas et déjeuner très agréable (et comme cela compte !!). Bref une organisation et des organisateurs au top.

Barcelone : belle et riche (Gaudi, Picasso) mais je n’y vois pas la crise !

Doute : une volonté affichée de vouloir aller plus loin avec le concept ALE. L’idée est naturellement enthousiasmante, mais vouloir y aller à marche forcée -comme je le ressens- ne me parait pas adéquat. On ne change pas le monde en voulant le changer, on le change par inadvertance (à mon avis).

Anglais : le perfectionner pour continuer le dialogue, écrire en : doubler les articles de ce blog.

Français : J’y croise Alexis et sa famille, Jean-François, Franck,Oana, Emmanuel, un Julien (?), et naturellement notre code warrior/agile coach/scrummaster ce que vous voulez : Jérôme. (au passage Jason le coordinateur du studio de dev de ALE 2012, découvre que je suis le “patron” -celui qui paye à la fin du mois- et me glisse à propos de Jérôme : “bon sang qu’il est bon !”).

Code : bon sang, une salle dédiée pour des codeurs acharnés. Mais où va-t-on !

Sourire : de beaucoup de gens.

Rêve : beaucoup de rêveurs, suis-je un vieux con ?

Famille : j’ai pu venir avec ma femme et mes deux enfants. Ils ont participés a des ateliers dédiés, ont profités des repas et des petits déjeuners, ils sont sortis dans Barcelone avec d’autres (une quizaine d’enfants). Leur retour est très positif (même si j’ai perdu à leurs yeux les dernières parcelles de  crédibilité que j’avais encore).

Merci aux organisateurs !

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